Cosa

Le Mrac Occitanie présente « Cosa », nouvelle exposition qui met en dialogue les oeuvres de ses collections avec celles du Centre national des arts plastiques, à découvrir à partir du 27 janvier 2024.

Ce nouvel accrochage propose une nouvelle variation à partir du fonds du musée, composé de plus de 560 oeuvres – peintures, sculptures, dessins, photographies et installations. En s’éloignant des rapprochements traditionnels, il construit un dialogue intergénérationnel non pas à partir de données chronologiques, mais plutôt de rapprochements formels, stylistiques ou esthétiques.

Mêlant acquisitions récentes, oeuvres historiques du Mrac et pièces placées en dépôt par le Cnap, le parcours entend questionner le statut des images et leur migrations d’un champ à l’autre. Emprunté au titre d’une oeuvre du peintre new-yorkais Steven Parrino, qui explore la porosité entre culture élitiste et populaire en mobilisant aussi bien peinture et musique que performance corporelle, collage et vidéo expérimentale, « Cosa » interroge le rapport qui unit la peinture aux autres médiums en faisant de l’art pictural non seulement un geste mais aussi un support, un espace et un lien historique. En ce sens, « Cosa » est aussi pensée, selon la formule de Léonard de Vinci qui fait de l’art une « cosa mentale », un mouvement à la fois mental et physique, comme un mode de transmission directe des pensées et émotions créant ainsi une nouvelle relation, plus immédiate, entre l’artiste et le spectateur.

Avec des oeuvres de : Marion Baruch, Vincent Bioulès, Daniel Buren, Io Burgard, François Daireaux, Erik Dietman, Valérie du Chéné, Nathalie Du Pasquier, Erró, Stephen Felton, Hippolyte Hentgen, Lina Jabbour, Katinka Lampe, Pierre Leguillon, Audrey Martin, Allan McCollum, Vera Molnár, Nicolas Momein, Jacques Monory, Shana Moulton, Tania Mouraud, Steven Parrino, Raymond Pettibon, Nicolas Roggy, The Play, Lucille Ulrich, Claude Viallat.

Également présentée dans le Cabinet d’Arts Graphiques du Mrac Occitanie du 27 janvier au 12 mai 2024, l’exposition monographique « Jeanne Susplugas – Occasions perdues » est une exploration du corps comme entité métaphorique, entre ingénuité enfantine et violence.