Du 5 décembre 2025 au 18 mai 2026, les Musées de la Métropole Rouen Normandie célèbrent le dessin avec la Saison Dessins : 5 expositions dans 3 musées, du chef-d’œuvre ancien à la création contemporaine.
Les Musées de la Métropole Rouen Normandie mettent le dessin à l’honneur à travers une grande Saison Dessins, réunissant cinq expositions présentées dans trois de ses musées. Ce programme d’envergure invite le public à redécouvrir le dessin sous toutes ses formes – du chef-d’œuvre ancien à la création contemporaine – et à explorer la diversité de ses usages, entre art, décor, industrie et expérimentation.
Au musée des Beaux-Arts de Rouen, trois expositions phares rythment la saison.
« Les 50 ans de la donation Henri et Suzanne Baderou » rend hommage à un ensemble exceptionnel de 6 000 dessins du XVe au XXe siècle, reflet d’une passion de collectionneur et d’un regard éclectique sur cinq siècles de création graphique. » Jamais trop Rococo ! » dévoile l’exubérance du style rocaille au XVIIIe siècle à travers près de 200 dessins et objets d’art, illustrant l’inventivité des ornemanistes et la diffusion de ce style dans les arts décoratifs, jusqu’à ses réinterprétations contemporaines. Enfin, «Des cendres ont fleuri en joie et en beauté », conçue avec l’artiste Olivier Kosta-Théfaine, propose un dialogue inédit entre création contemporaine et figures du XXe siècle comme Dubuffet, Vieira da Silva et Szénès, explorant le dessin comme matière, geste et paysage.
Le parcours se poursuit au musée Flaubert et d’Histoire de la médecine avec « Dessiner Flaubert : Rochegrosse « , une immersion dans l’univers graphique de Georges-Antoine Rochegrosse, illustrateur flamboyant de Salammbô et de La Tentation de Saint Antoine.
Le musée industriel de la Corderie Vallois clôt la saison avec « Du dessin au tissu », qui met en lumière les liens étroits entre dessin et industrie textile à travers une collection patrimoniale de plus de 2 800 motifs d’indiennes et l’installation contemporaine de Juliette Green. Ensemble, ces expositions révèlent combien le dessin, longtemps considéré comme un art mineur, demeure un langage universel, au croisement de la mémoire, de la création et du regard sur le monde.